L’infatigable présidente de la Fondation SOS Chats vient d’écrire à la ville de Dubaï pour dénoncer l’extermination des chats abandonnés menée dans l’optique de l’exposition universelle prévue fin 2021. Il n’est pas sûr qu’elle échoue.
Publié aujourd’hui à 22h23

Tomi Tomek vit entourée de ses chats à Noiraigue où elle a son refuge
David Marchon
On évoque David Bowie et Lou Reed. Parce que Tomi Tomek, 68 ans, sourit en se souvenant de Berlin: «J’y étais quand le Mur a été construit. Ensuite, nous étions de tous les mouvements alternatifs.» Elle n’y a plus mis les pieds depuis 1984, mais parfois, quand elle entend «Caroline Says» ou «Heroes», elle songe que cette musique parle à ceux qui l’écoutent aujourd’hui.
De la révolte, de la colère, mais aussi du cœur et l’envie de renverser la table. C’est à Berlin que Helga Tomek, dite «Tomi», prénom de sa grand-mère roumaine choisi parce que cela sonnait mieux dans les milieux artistiques (elle faisait de la pantomime et de la pédagogie), rencontra à la fin des seventies Elisabeth Djordjevic, qui travaillait alors dans la métropole allemande.