Guerre Israël-Hamas«La majorité des Gazaouis a un pronostic vital engagé»
Dans l’enclave palestinienne, où la situation ne cesse de se détériorer, les opérations humanitaires risquent de s’arrêter, faute de carburant.
Depuis samedi, seulement une soixantaine de camions d'aide humanitaire ont pu entrer dans la bande de Gaza par le point de passage de Rafah.
keystone-sda.ch
L’aide commence à arriver. Mais on est bien loin de ce qu’il faudrait pour sauver la population gazaouie, asphyxiée par le «siège total» imposé par Israël au lendemain des attaques sanglantes du Hamas. Depuis la timide ouverture samedi du terminal de Rafah, à la frontière égyptienne, seulement une soixantaine de camions de ravitaillement ont pu entrer dans la bande de Gaza. «Une goutte d'aide dans un océan de besoins», déplore le patron de l'ONU, Antonio Guterres. Et sans livraison de carburant, prévient l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), l’enclave risque l’effondrement humanitaire d’ici à la fin de la semaine.