L’OMS a lancé une alerte à propos des élevages intensifs de mustélidés. Ils peuvent contracter le SARS-CoV-2, et même provoquer des mutations qui affectent les humains.
Publié aujourd’hui à 22h25

Le vison n’est pas seulement utilisé pour sa fourrure. C’est aussi l’animal modèle utilisé pour tester les traitements contre le Covid 19. Y compris l’hydroxychloroquine.
Mads Claus Rasmussen/Ritzau Scanpix/AFP
Depuis novembre 2019, les suspects usuels étaient la chauve-souris et le pangolin. Il faut désormais ajouter les visons à la liste des animaux qui pourraient jouer un rôle clé dans la pandémie de SARS-CoV-2. Car le petit mustélidé intrigue un nombre croissant de scientifiques qui n’ont pas oublié que le Covid-19 était une zoonose, une maladie qui a été initialement transmise aux humains par des animaux.
Parmi ces scientifiques en alerte, on trouve des profils aussi variés que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les équipes du professeur Raoult à Marseille et le Dr Anthony Faucy aux États-Unis. Sans oublier des chercheurs néerlandais et danois, deux pays où les autorités sanitaires ont dû se résoudre à abattre tous les visons élevés sur leur territoire. C’était en novembre 2020.