Eliminés de la Coupe mardi, les Lions ont encore perdu face à Ge/Servette, vendredi soir à la Vaudoise aréna (3-2).
Publié aujourd’hui à 23h01

Mark Barberio et le LHC se sont souvent heurtés à Gauthier Descloux, vendredi soir.
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On était en train de se dire que le LHC traversait un coup de moins bien en termes de production offensive. Qu’après s’être récemment montrés hyper efficaces, certains leaders de l’attaque - le trio Gibbons-Malgin-Hudon en tête - étaient en quelque sorte victimes d’un retour à la normale. Et puis Denis Malgin a sorti un solo de son chapeau pour ramener son équipe à égalité (49e 2-2). Et nous faire mentir. Quoi que…
Il y a un fond de vérité dans cette réflexion. Lausanne connaît bel et bien une baisse de régime dans la zone adverse (2 buts ce vendredi et samedi dernier, 0 mardi). La loi de la moyenne, d’une part, mais également le résultat d’une exécution en ce moment moins bonne. Non pas que les hommes de Craig MacTavish (de retour de maladie) jouent mal. Loin de là. Face à un excellent Ge/Servette, ils ont livré un match solide, en mettant de l’intensité, de l’impact physique, et en présentant quelques mouvements toujours aussi séduisants. Mais ils ont globalement manqué de tranchant dans le dernier geste.
Le power play, un symbole
«Honnêtement, on s’attendait à cette baisse de régime, a réagi Christoph Bertschy. On n’a pas été moins bons, c’est juste qu’on a manqué de réalisme, de simplicité également. Et puis, il faut dire que Genève est une super équipe.» En fait, il a fallu un but du 4e trio (29e Douay 1-2) et un brassage de lignes pour que Lausanne revienne dans la rencontre, après avoir été mené de deux longueurs. Cela n’a pas suffi, car Linus Omark a puni les Lions à la 57e (2-3), juste derrière une opportunité gâchée en power play. Encore une…
Le jeu de puissance. Voilà un exercice qui symbolise assez bien l’efficacité défaillante du LHC actuellement. Vendredi, celui-ci a aligné un septième match sans marquer en supériorité numérique (23 situations). Difficile de continuer à être performant dans ces conditions, de surcroît face à un adversaire du calibre des Aigles. Pourtant, ce n’est pas le talent qui manque au sein des unités spéciales vaudoises. Le souci est davantage de l’ordre de l’exécution. «La qualité est là, abondait Bertschy, mais on réfléchit trop, on joue trop compliqué, voire avec un peu de facilité, peut-être nourrie par notre bonne série.»
Fin d’invincibilité
Celle-ci a pris fin vendredi, après sept victoires consécutives en championnat. Chahuté sur le terrain de la gestion financière, dans nos colonnes et sur watson.ch, Lausanne a enregistré sa première défaite en National League depuis le 13 octobre (Zurich). Et vu son invincibilité à domicile stoppée (6 succès jusque-là). Le bourreau s’appelle Ge/Servette. Lui n’a encore jamais perdu à la Vaudoise aréna.