Une descente de police est venue ébranler lundi le club catalan qui, déjà fragilisé politiquement, financièrement et sportivement, n’avait pas besoin de ça.
Publié aujourd’hui à 21h31

Le stade du Camp Nou, à Barcelone.
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«Més que un club», claironne la devise, fière comme une Catalane. Le FC Barcelone, bien plus qu’un club, incarne un monument culturel et social. Il tire de ce statut sa principale source d’orgueil; et ses pires tracas. Le Barça, c’est une télénovela politico-judiciaire en boucle, un gouffre à pognon dans les deux sens, un État dans tous ses états. C’est un monde à part, fait de pure passion et de coups tordus, au cœur duquel cette équipe de foot qui fut la meilleure tente – pas si mal vu les circonstances – de surnager. Dernière tache en date sur le blason blaugrana: une descente de police au club, lundi, suivie de quatre arrestations.