Martine Brunschwig Graf, Manuel Tornare et Guy Mettan portent leurs regards sur la performance d’ensemble des huit candidats.
Publié aujourd’hui à 07h05

Outre l’élection complémentaire, les électeurs se prononceront le 7 mars sur une votation cantonale, trois objets fédéraux et une question en Ville de Genève.
LUCIEN FORTUNATI
À quelques jours du verdict du premier tour de l’élection complémentaire du Conseil d’État, nous avons demandé à trois personnalités dotées d’une solide expérience politique ce qu’elles pensaient de la campagne électorale. Un manque de dynamisme est relevé, dû notamment à la situation sanitaire, mais pas uniquement.
La déception de Manuel Tornare

Manuel Tornare.
LUCIEN FORTUNATI
«Une campagne électorale, quelle campagne? Covid oblige, il n’y en a presque pas», tranche immédiatement Manuel Tornare. L’ancien conseiller administratif et conseiller national socialiste est manifestement déçu de ce qu’il a vu et entendu: «Je ne sais pas si c’est le Covid qui paralyse les neurones, mais c’est une campagne morne. Il est vrai que l’attention s’est beaucoup focalisée sur le procès de Pierre Maudet. Je ne sais pas si cela va lui profiter, mais il a plutôt bien su se défendre.»