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Volleyball: Chênois rate sa «remontada» et la finale lui passe sous le nez

VolleyballChênois rate sa «remontada» et la finale lui passe sous le nez

Après une belle réaction mercredi à domicile, l’équipe genevoise a fait illusion durant un set avant de perdre le fil de son jeu et sa demi-finale des play-off contre Amriswil.

Chênois se consolera en se disant qu’il a au moins une semaine devant lui pour reprendre ses esprits et se préparer au mieux en vue de la  finale de la Coupe de Suisse, à l’affiche samedi prochain à Winterthour contre Lausanne UC.

Chênois se consolera en se disant qu’il a au moins une semaine devant lui pour reprendre ses esprits et se préparer au mieux en vue de la  finale de la Coupe de Suisse, à l’affiche samedi prochain à Winterthour contre Lausanne UC.

Magali Girardin

C’est fini pour Chênois. Trop tôt, trop vite, loin des espérances que son début de saison prometteur avait suscitées. A Amriswil, l’équipe genevoise devait à tout prix remporter le quatrième acte pour s’offrir le droit de rêver après deux premières défaites frustrantes et une réaction d’orgueil cinglante il y a trois jours à domicile. Hélas, elle n’a gagné que le premier set, à l’arraché (25-27), largement insuffisant pour mater un champion requinqué et revanchard. Vainqueur du match et de la série 3-1, celui-ci défendra son titre contre Näfels ou Schönenwerd.

Étrillé à Sous-Moulin mercredi, le club thurgovien a pris la mesure qui s’imposait pour relancer ses actions. Cette saison, il a toujours su réagir à bon escient quand les événements tournaient mal. D’abord, en résiliant le contrat de son pointu français Wendt, remplacé par le Serbe Busa. Puis, en relevant de ses fonctions le coach canadien Pichette et en rappelant le technicien argentin Serramalera, l’homme du dernier titre. Un «sorcier» en Suisse où il a déjà amassé treize trophées.

Chênois fait illusion lors de la première manche

Là, comme attendu, Amriswil a fait valoir son droit à un joker médical en enrôlant le central allemand Yannick Goralik (25 ans, 2,06 m), débarqué jeudi de Bundesliga. Si le nouveau venu n’a pas vraiment fait d’étincelles, sa simple présence a permis de remettre d’équerre une formation déboussolée. Mais c’est bien le réveil de l’ailier égyptien Aboulesoud, fantomatique et rejeté sur le banc mercredi, qui a servi de détonateur à Amriswil.

En face, Chênois n’a fait illusion que durant la première manche en réussissant un festival au centre (12 points marqués), un domaine où excellent Radic et Urueña, crédités tous les deux de plus de 80% de réussite en attaque dans ce set chimérique. Car, cela s’est vérifié, on ne peut pas gagner un match en ne comptant que sur ses centraux. A l’inverse, on risque beaucoup plus de le perdre si son service-réception flanche et si son top scorer s’écroule en bout de filet. 

Finale de Coupe samedi prochain

C’est ainsi que Chênois a craqué, abandonné par son oppo serbe Brzakovic, cueilli presque à chaque voyage par le bloc adverse. Du coup, c’est tout l’équilibre de l’équipe, restauré trois jours plus tôt, qui a cédé et c’est son inconstance qui lui a interdit de contrecarrer l’ascendant pris par Filippov et ses coéquipiers. Aboulesoud (20 points) s’est déchaîné et l’international suisse von Burg (79% d’attaques réussies au  centre) a volé la vedette à Radic.

Quant à Brzakovic, il a fini la partie dans le coin, relayé par Zeller, qui a fait de son mieux pour limiter les dégâts. Ecarté de la finale des play-off, Chênois se consolera en se disant qu’il a au moins une semaine devant lui pour reprendre ses esprits et se préparer au mieux en vue de la  finale de la Coupe de Suisse, à l’affiche samedi prochain à Winterthour contre Lausanne UC.

Pascal Bornand suit le sport local en tant que correspondant à Genève. Journaliste sportif depuis quarante ans, spécialiste d'athlétisme et de cyclisme, il a couvert de nombreux grands événements (Jeux olympiques, Coupe du monde de football, Tour de France) et reçu le Prix Nicolas Bouvier en 2016.Plus d'infos

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