Nouvelle définition du viol«C’est une victoire pour les droits humains en Suisse»
Le parlement s’est entendu jeudi pour ancrer le principe «non, c’est non» dans le Code pénal. L’ONG Amnesty, qui défendait une option plus stricte, s’en réjouit.
Des activistes lèvent des pancartes en l’air, photographiées lors d’une action contre les violences sexuelles faites aux femmes en Suisse, devant le Palais fédéral à Berne le mardi 21 mai 2019.
KEYSTONE
La Suisse, à la traîne sur sa définition du viol, va finalement la modifier. Ce jeudi, après de vifs débats et plusieurs allers-retours entre les deux Chambres, le parlement s’est mis d’accord sur une nouvelle formulation qui se base sur le refus de la personne. Et qui prend dorénavant en compte l’état de sidération (le fait de rester figé).
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