Le pouvoir de la ludificationLe jeu a infiltré notre société, mais pas sans danger
Le créateur de jeux vidéo Adrian Hon raconte comment le divertissement s’est propagé dans la société, et pas toujours avec les meilleures intentions.
Pérez Colomé «El Paìs»
Publié aujourd’hui à 14h15
Le jeu et la réalité virtuelle ont infiltré de nombreux domaines de notre société.
Photo: AFP
«Je n’avais jamais entendu parler des pèlerinages virtuels du Moyen Âge», s’exclame le quadragénaire anglais Adrian Hon, concepteur de jeux vidéo. «Mais en réalité, le principe était le même que la montre connectée Fitbit», ajoute-t-il. Il y a des siècles, les pèlerinages religieux n’étaient pas à la portée de tous. Les fidèles effectuaient donc des parcours virtuels, chez eux ou dans des couvents, en se plongeant dans des livres de récits de pèlerinages. Ainsi, ils pouvaient montrer au monde qu’ils avaient franchi des étapes et obtenu les si précieuses indulgences, qui, une fois obtenues lors d’un pèlerinage, garantissaient l’entrée au paradis.
