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Le météorologue pessimiste: «Une arrivée de nuit sur ce Bol d’Or Mirabaud»

Le météorologue pessimiste«Une arrivée de nuit sur ce Bol d’Or Mirabaud»

Lionel Fontannaz est chaque année très attendu au moment de délivrer les dernières tendances météo. Une fois encore, le vent sera très rare, samedi surtout.

«Les concurrents n’ont vraiment pas de chance». Interview avec le spécialiste de Météo Suisse, Lionel Fontannaz 

Deux ans c’est assez, trois ce sera sans doute trop. Les régatiers lémaniques ont beau être de véritables passionnés, qui ne manqueraient pour rien au monde le Bol d’Or Mirabaud, ils commencent à sérieusement en vouloir à Eole. Après 2021 et 2022, 2023 fera une fois encore l’éloge de la lenteur. Le spécialiste de Météo Suisse, Lionel Fontannaz était le premier désolé au moment de livrer son analyse, jeudi, lors de la conférence de presse qui avait lieu sur le bateau de la CGN Italie.

«Les concurrents n’ont vraiment pas de chance car le régime de brises estivales qui prédomine en juin était bien place depuis plusieurs semaines. Il y avait toujours un peu d’air, un petit séchard, une bise, un «bisoton». Et là, patatras. selon tous les modèles que nous avons étudiés, une perturbation va traverser la région lémanique dans la nuit de vendredi à samedi. On peut s’attendre à un départ sous la pluie, avec très, voir pas de vent du tout.»

Le Bol d’Or Mirabaud, c’est beau mais c’est parfois long. Cette année encore les concurrents vont devoir faire preuve de patience.

Le Bol d’Or Mirabaud, c’est beau mais c’est parfois long. Cette année encore les concurrents vont devoir faire preuve de patience.

Loris von Siebenthal

Si la suite des opérations n’est pas encore figée – «rien ne l’est totalement dans notre discipline», souligne Lionel Fontannaz –, il est fort probable que le menu proposé soit très indigeste pour l’immense majorité des 420 concurrents inscrits. «Je penche que le vainqueur arrivera en nocturne, dit Lionel Fontannaz. Et pour les plus lents, la bonne nouvelle, c’est que la journée de dimanche pourrait être un peu plus ventée.»

De quoi faire passer la pilule d’une troisième édition consécutive à rallonge?

Grégoire Surdez est journaliste à Sport-Center depuis 2019. Après un stage en candidat libre de 2002 à 2004 au sein de la rubrique des sports de 24 heures, il y travaille 5 ans. En 2009, il rejoint la Tribune de Genève et se spécialise dans le suivi du ski alpin, de la voile et du hockey sur glace. En 2020, il est co-auteur du livre «Suisses en Mer» (éditons Favre). Plus d'infos

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