Campagne des législatives En Italie, le hara-kiri de la gauche
À peine formée, l’alliance de centre-gauche éclate, face une droite unie, bien placée pour emporter les élections du 25 septembre.
Dominique Dunglas - Rome
Publié aujourd’hui à 18h26
Enrico Letta (à gauche) voit sa coalition de centre-gauche voler en éclats par le départ fracassant de Carlo Calenda (à droite), opposé à une alliance avec le M5S, la gauche radicale et les écologistes.
KEYSTONE/EPA
L’union sacrée des partis de gauche et de centre-gauche pour empêcher la postfasciste Giorgia Meloni de devenir présidente du Conseil italien aura duré… vingt-quatre heures. Dimanche, le parti centriste Azione a quitté la coalition qui s’était donnée comme objectif de défendre la constitution contre «les assauts d’une droite autoritaire». Un cadeau supplémentaire pour la droite, qui goûte déjà les lauriers d’une victoire annoncée.
