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Votations du 15 mai (direct): Suivez les résultats des votations fédérales et cantonales

Votations du 15 mai (direct)Suivez les résultats des votations fédérales et cantonales

La population se prononce sur la loi sur le cinéma, le renforcement de Frontex et le consentement présumé pour le don d’organes.

Le canton de Lucerne penche également vers un oui en faveur de la Lex Netflix, avec 52,4% selon le décompte des voix dans 72 des 80 communes du canton. Frontex devrait également passer la rampe, avec presque 72% de oui à ce stade, et la loi sur les transplantations est créditée de 54,8%.

À Genève, la nouvelle réforme du cycle d’orientation (CO22) est en passe d’être refusée. Selon les résultats anticipés basés sur le vote par correspondance, soit près de 95% des votants, elle récolte 50,81% de «non».

Si tous les partis étaient d’accord pour dire que le système actuel est un échec, le PLR, l’UDC et les Vert’libéraux ont lancé un référendum contre la réforme du Conseil d’État considérée comme «inaboutie et inapplicable». CO22 visait à remplacer les regroupements par des classes mixtes en 9e et 10e année, avec des enseignements différenciés dans les branches principales.

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La population neuchâteloise devrait approuver les trois objets fédéraux, soumis au vote dimanche. Après dépouillement dans huit communes sur 27, les citoyens disent oui à 65,6% à la modification de la loi sur le cinéma.

Les Neuchâtelois acceptent à 74,4% la révision de la loi sur la transplantation. Ils approuvent également avec 71,2% la participation renforcée de la Suisse à l’agence européenne Frontex. Le taux de participation s’élève actuellement à 30,6%.

Trois ouis se profilent nettement à Bâle-Ville. La Lex Netflix devait être approuvée par 65,8% des voix, après décompte du vote par correspondance qui représente environ 95% des votes. L’approbation est également claire pour le don d’organes et Frontex.

Selon des résultats partiels, les Valaisans s’apprêtent à accepter les trois objets soumis aux votations fédérales ce dimanche. Pour l’heure, 112 communes sur 123 ont délivré leurs résultats.

La modification de la loi sur le cinéma (Lex Netflix) recueille pour le moment 57,83% de votes favorables et celle sur la transplantation récolte 71,40% de «oui». La population valaisanne soutient aussi la reprise du règlement de l’UE sur Frontex, qui obtient 75,10% des suffrages en sa faveur. La participation s’élève à environ 37%.

Le canton des Grisons devrait approuver les trois objets de votations fédérales. La Lex Netflix devrait passer avec 55,3% des voix, comptabilisées dans 83 des 101 communes du canton.

La modification de la loi sur les transplantations est créditée à 57,6% à ce stade et Frontex passerait la rampe à 72%.

Les Vaudois s’apprêtent à dire un large oui à la loi Netflix et aux dons d’organes, après le dépouillement d’environ 69% des bulletins. Ils se montreraient tout aussi favorables à Frontex.

La loi sur le cinéma récolterait plus de 75% de votes favorables, celle sur la transplantation 81,3%. Frontex est également plébisicité avec 76,5% de oui. La participation se situe actuellement autour de 37,5%.

Un oui à la Lex Netflix semble se dessiner dans le canton de Zurich. Une première projection donne le oui à 53,4%. L’incertitude est toutefois encore relativement grande: la fourchette possible est estimée entre 45,3 et 61,2% de oui.

La modification de la loi sur la transplantation serait acceptée par 50,8%. Quant à l’augmentation de la contribution suisse à Frontex, elle serait approuvée à 75,9%, selon cette projection.

Genève accepte les trois objets fédéraux en votation dimanche. Selon les résultats anticipés basés sur le vote par correspondance, soit près de 95% des votants, la modification de la loi sur le cinéma est acceptée avec 74,38% de «oui» et celle sur la transplantation récolte 78,58% de «oui».

Le score est moins élevé pour la reprise du règlement de l’UE sur Frontex, qui obtient 64,02% des suffrages en sa faveur. Le taux de participation s’élève à 38,36%.

Tout le monde sera désormais considéré comme donneur d’organes présumé en Suisse. Le peuple accepterait dimanche ce changement de paradigme, selon une première tendance de gfs.bern.

Les premiers résultats partiels sont tombés. À Genève, le texte recueille pour l’instant 78,6% d’avis favorables, après dépouillement de 95% des bulletins par correspondance. Le même scénario se dessine dans le canton de Vaud, avec pas moins de 81,3% de oui. En Valais, le oui fait la course en tête avec 70% de oui.

Outre-Sarine, la loi révisée sur la transplantation semble avoir plus de mal à rassembler pour l’instant. L’Argovie dirait non de justesse, Zurich oui avec 51,2% d’opinions favorables. Saint-Gall et les Grisons devraient aussi accepter l’objet, de même que Bâle-Ville, à 60,1%.

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Désormais, les médecins partiront du principe que toute personne est favorable au prélèvement de ses organes. Pour exprimer son refus, il faudra s’inscrire dans un registre. En cas de doute, les proches de la personne défunte pourront toujours refuser.

Actuellement, la Suisse vit sous le régime du consentement explicite. Toute personne qui souhaite faire don d’un ou de plusieurs de ses organes après son décès doit le faire savoir, au moyen d’une carte de donneur par exemple. Sinon, les médecins posent la question aux proches, qui souvent refusent.

Passer au consentement présumé permettrait d’augmenter le nombre de donneurs d’organes et ainsi sauver des vies, estimait le Conseil fédéral: plus de 1400 personnes sont en attente d’un organe en Suisse. Chaque semaine, une ou deux personnes décèdent faute d’avoir reçu un nouvel organe à temps.

Mais ce changement de système, soutenu par tous les partis sauf l’UDC et le PEV, pourrait mettre à mal le droit à l’autodétermination des personnes, selon le comité citoyen qui avait lancé un référendum. Près de 6 millions de personnes devraient être informées qu’elles doivent, en cas de refus, s’opposer par écrit au don d’organes. Un objectif irréaliste, selon ces opposants comptant des médecins, des théologiens et des juristes, et qui craignent des dérives.

Netflix et les plateformes de streaming soutiendront le cinéma suisse. Le peuple a approuvé dimanche la nouvelle loi sur le cinéma, selon une tendance de gfs.bern. Ces services devront affecter 4% de leurs recettes brutes réalisées en Suisse au secteur.

Les premiers résultats partiels sont tombés. Dans le canton de Vaud, près de trois quarts des votes sont favorables au texte. 74,4% des Genevois ont soutenu la loi. Le même scénario se dessine à Zurich avec 63,3% d’acceptation. À Bâle-Ville, la loi sur le cinéma serait pour l’instant approuvée par 65,9% de la population.

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De plus en plus de personnes s’abonnent à Netflix, Disney + ou encore AmazonPrime pour regarder des films et des séries. Ces plateformes encaissent environ 300 millions de francs par année en Suisse, mais celle-ci n’en bénéficie nullement.

Le projet impose aux services de streaming et aux grandes chaînes de télévision étrangères, comme TF1 ou M6, qui diffusent des publicités spécifiques à la Suisse, d’investir 4% de leurs recettes dans le secteur helvétique. Elles seront ainsi mises sur un pied d’égalité avec les diffuseurs suisses qui versent déjà leur contribution, argumentent le Conseil fédéral et les partis du centre et de la gauche.

Une taxe de remplacement est prévue pour ceux qui ne veulent pas se soumettre à cette obligation. Les plateformes devront aussi programmer au moins 30% de films et de séries européens. Les pays voisins ont déjà pris des mesures pour obliger ces services à investir dans la production cinématographique locale, poursuivent les partisans. La France demande 26% et l’Italie 20%.

Les partis de jeunes du PLR, de l’UDC et du PVL, à l’origine du référendum, ont pour leur part mis en garde contre une répercussion des frais supplémentaires sur les consommateurs. Selon eux, l’Etat entend imposer des oeuvres dont les clients des plateformes ne veulent pas. Le quota représente une discrimination à l’égard des producteurs de pays hors de l’UE, dont les films, appréciés en Suisse, seront retirés des catalogues.

Frontex disposera à l’avenir d’un soutien renforcé de Berne. Craignant d’être mis au ban de l’Europe, les Suisses ont accepté dimanche de donner une seconde chance à l’agence controversée de gardes-frontières, selon une tendance de l’institut gfs.bern.

Les premiers résultats cantonaux provisoires confirment la tendance. Les Genevois approuveraient la hausse de la contribution helvétique à 64,02%, les Vaudois à 76,66% et les Zurichois à 77,3%. À Bâle-Ville, ce serait également «oui» à 67,06%.

La contribution helvétique à Frontex passera donc de 24 à 61 millions de francs d’ici 2027. Berne mettra également une quarantaine de collaborateurs à disposition de l’agence à cet horizon. La Suisse s’aligne ainsi sur le renforcement décidé par l’Union européenne après la vague migratoire de 2015.

Un employé de Frontex à Kapčiamiestis, en Lituanie, le 19 juillet 2021.

Un employé de Frontex à Kapčiamiestis, en Lituanie, le 19 juillet 2021.

KEYSTONE/EPA/STR

Un renforcement décrié par des organisations de défense des réfugiés. Accorder davantage de moyens et de personnel à l’agence entraînerait une hausse des violences aux frontières, critiquent-elles. Frontex est régulièrement accusée de refoulements illégaux et de violations des droits fondamentaux. Elle doit également faire face à des problèmes de gestion internes.

Dernier épisode en date: la démission fin avril de son patron. Fabrice Leggeri part après une enquête de l’Office européen de lutte antifraude, dont les conclusions ne sont toujours pas publiques. Tous ces remous ne semblent pas avoir eu grand effet sur les Suisses. La crainte d’une exclusion de l’espace Schengen l’a emporté.

Les conséquences pour l’économie et le tourisme pourraient alors atteindre plusieurs milliards, a argumenté le Conseil fédéral, soutenu par tous les grands partis sauf la gauche. Berne n’aurait en outre plus accès à de nombreuses bases de données européennes, cruciales dans la lutte contre la criminalité transfrontalière.

Après avoir peiné à récolter les signatures nécessaires au référendum, les opposants échouent définitivement. Ils partaient d’ailleurs divisés. La gauche était tiraillée entre ses ailes humanitaires et europhiles.

Et les organisations de défense des migrants n’ont pas fait bloc derrière les référendaires. Amnesty International et l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés ont laissé la liberté de vote. Le soutien d’une partie des conservateurs souverainistes, traditionnellement opposés à Schengen, n’y a rien fait.

Le Conseil fédéral l’emporte sur les trois objets de votation soumis au vote du peuple ce dimanche. Chiffres et analyses.

Les urnes sont closes. Les Suisses ont tranché sur trois objets fédéraux.

Les urnes sont closes. Les Suisses ont tranché sur trois objets fédéraux.

Pierre Albouy/Tribune de Genève

Nicolas Dufour, journaliste du «Temps», a publié des photos du stamm des opposants à la loi sur le cinéma.

Deux conseillers fédéraux ont lancé mercredi la campagne de vote sur l’agence européenne de gardes-frontières. Ce sera le plat de résistance de ce dimanche. Lire notre article.

Un garde-frontière européen porte un enfant arrivé d’Ukraine, à la frontière slovaque, le 1er mars 2022. Dans d’autres circonstances, des ONG reprochent à l’agence européenne des maltraitances sur des migrants.

Un garde-frontière européen porte un enfant arrivé d’Ukraine, à la frontière slovaque, le 1er mars 2022. Dans d’autres circonstances, des ONG reprochent à l’agence européenne des maltraitances sur des migrants.

AP PHOTO/DARKO VOJINOVIC

Dans le système proposé au peuple, la personne qui ne veut pas donner ses organes devra le dire de son vivant. Mais ses proches garderont un rôle important. Lire notre article.

Arrivée d’un cœur en vue d’une transplantation, en décembre 2011 à Zurich.

Arrivée d’un cœur en vue d’une transplantation, en décembre 2011 à Zurich.

KEYSTONE/Gaetan Bally

ATS/AMI

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