Voir la maladie autrementUne infirmière psychiatrique se mue en photographe pour enrichir la thérapie
Une soignante de La Tour-de-Peilz a réalisé un travail de documentation durant la pandémie. Son but: faire connaître son activité et la maladie mentale.

«J’ai choisi la solitude, mais pas la solitude totale. Avec mon infirmière, pas de mensonge, pas d’idiotie.» Ancien luthier, Antoine* partage avec elle sa passion pour la musique.
REBECCA MOYRAND
Discours et émotions s’entremêlent dans le travail hybride de la Boélande Rebecca Moyrand. «Un projet créatif comme celui-ci me permet aussi de rester en santé dans mon travail», confie cette infirmière en psychiatrie à domicile de 42 ans. Au début de la pandémie, l’indépendante a entamé un travail photographique avec ses patients. Un moyen de laisser place à une passion qu’elle connaît depuis toute jeune, et de rendre visible ce qui est parfois oublié.