En deuxième instance, le sportif d’élite écope de 105 jours-amendes avec sursis pour avoir cravaché trop violemment et inutilement deux de ses chevaux.
Publié aujourd’hui à 12h22

Le cavalier suisse a été condamné notamment pour avoir cravaché sa jument «Castlefield Eclipse» (photo) jusqu’au sang.
AFP
La justice lucernoise confirme la condamnation du cavalier de saut d’obstacles Paul Estermann. Le sportif d’élite âgé de 57 ans écope d’une peine pécuniaire avec sursis pour maltraitance animale sur deux de ses chevaux en 2015 et en 2016. Il avait fait appel contre le jugement de première instance.
En novembre 2019, le Tribunal de district de Willisau (LU) avait prononcé une peine de 100 jours-amendes à 160 francs avec sursis, assortie d’une amende de 4000 francs. Mercredi, le Tribunal cantonal lucernois a largement confirmé ce jugement. Il a même légèrement augmenté la peine pécuniaire à 105 jours-amendes avec sursis. Les juges cantonaux ont, cependant, relaxé le cavalier dans deux cas, indique la Cour.
Dénoncé par un lanceur d’alerte
C’est un lanceur d’alerte qui est à l’origine de la procédure judiciaire. Un employé de Paul Estermann a dénoncé son patron en présentant des photos des blessures infligées aux chevaux. Des témoins et le rapport d’un vétérinaire ont confirmé les soupçons.
L’acte d’accusation relevait que l’accusé avait infligé des coups de cravache douloureux qui avaient blessé jusqu’au sang la jument «Castlefield Eclipse». Il aurait également infligé des coups de cravache inutilement forts à le hongre «Lord Pepsi».