L’Américaine, 3e du géant de dimanche, s’est plainte après la course de l’attitude «non professionnelle» des organisateurs slovaques.
Publié aujourd’hui à 19h41

Mikaela Shiffrin.
AFP
Alors que Petra Vlhova venait de franchir la ligne et de prendre la tête du géant de Jasna qui se déroulait à quelques kilomètres de chez elle, Mikaela Shiffrin, meilleur temps de la première manche, était la dernière à s’élancer et à pouvoir la devancer. Au lieu de prendre le départ quelques secondes plus tard, l’Américaine a dû attendre plus de trois minutes dans le portillon de départ qu’une porte du parcours soit réparée, un délai particulièrement long.
«J’ai été un peu énervée par le temps qu’ils ont pris. Trente secondes après sa course tout le monde crie et applaudit et d’un coup: «Oh mince, on doit réparer la porte!». Ça a pris cinq minutes pour réparer une porte là où ça devrait prendre 30 secondes», a-t-elle pesté en conférence de presse. «Ça faisait un peu: «Elle est première, voyons si on peut faire quelque chose pour rentrer dans sa tête.»
«Je pense juste qu’elle (ndlr: Vlhova) est une skieuse suffisamment bonne pour gagner par elle-même. C’était un acte non professionnel dans lequel elle n’est pour rien. J’aurais dû mieux gérer, cette situation arrive plus souvent qu’on ne le pense. C’était frustrant. J’aurais terminé 3e de toute façon, et elle aurait gagné, mais cette situation et cette façon non professionnelle de la gérer a modifié ma concentration», a-t-elle regretté.