La crise sanitaire et ses semi-confinements a-t-elle changé notre manière de rêver? Le point avec la doctoresse Francesca Siclari et plongée onirique avec quelques artistes.
Publié aujourd’hui à 15h48

Les rêves peuvent-ils nous servir à oublier la pandémie ou renforcent-ils nos angoisses? Au-delà, notre sommeil se rallonge potentiellement, du moins pour ceux qui n’ont pas d’insomnie.
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La vie sociale réduite et la relative claustration qui découlent de la pandémie influencent-elles nos rêves? Les masques hygiéniques peuplent-ils nos nuits d’affreux cauchemars à l’anonymat généralisé ou, au contraire, les bains de foule et les embrassades deviennent-ils la norme de nos fantasmes? «Il y a déjà eu quelques études sur la question, remarque Francesca Siclari, neurologue au Centre du sommeil du CHUV, à Lausanne. Oui, certains rêves incorporent la pandémie, directement ou indirectement, ce qui n’est pas très étonnant, puisque le rêve est un reflet de notre vie de tous les jours.»