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Projections Tamedia dès 12 h: La Suisse tranche sur la loi Netflix, Frontex et… vos organes

Projections Tamedia dès 12 hLa Suisse tranche sur la loi Netflix, Frontex et… vos organes

Le peuple se prononce sur l’aide au cinéma, la contribution à Schengen et sur la transplantation d’organes. On vous rappelle les enjeux.

Les bureaux de vote ferment à midi. Vous avez encore le temps de vous rendre aux urnes.

Les bureaux de vote ferment à midi. Vous avez encore le temps de vous rendre aux urnes.

KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

À midi pile, les urnes seront closes ce dimanche. Et les Suisses auront tranché sur trois objets de votation: la modification de la loi sur le cinéma, la révision de la loi sur la transplantation et la reprise du règlement de l’UE pour le corps européen des gardes-frontières. Dès midi, Tamedia vous livrera les premières projections du vote.

Vous n’avez pas encore arrêté votre choix? Il ne vous reste plus que quelques heures pour vous rendre au bureau de vote. Nous vous rappelons rapidement les enjeux et vous invitons à découvrir ou redécouvrir certains articles que nous avons publiés pendant cette campagne.

La loi dite «Netflix»

AFP

Enjeu La nouvelle loi veut obliger les services de streaming à investir 4% de leur chiffre d’affaires dans la création cinématographique suisse. Cette règle existe déjà depuis longtemps pour les chaînes de télévision nationale. Elle serait donc appliquée aux géants d’internet que sont Netflix ou Disney+ mais aussi aux chaînes de télévision étrangères qui diffusent des fenêtres publicitaires en Suisse comme TF1 ou M6. Mais cette nouvelle loi est-elle vraiment nécessaire? C’est l’enjeu du scrutin.

Articles On commence par se demander si d’autres pays en Europe appliquent déjà une loi similaire. On continue avec les arguments des référendaires qui voient dans la nouvelle loi un impôt caché. On entend aussi les arguments des partisans de la loi qui y voient une aide nécessaire à la production cinématographique suisse. La bataille est très incertaine et la Suisse romande pourrait faire pencher la balance.

Don d’organes et transplantation

MARTIAL TREZZINI/KEYSTONE

Enjeu Le consentement à donner ses organes doit-il être explicite ou présumé? Cette question fondamentale est au cœur du changement de loi soumis au peuple ce dimanche. Actuellement, la première solution est appliquée et un prélèvement des organes est possible si le défunt y a consenti de son vivant ou si la famille donne son feu vert. Si la loi passe, toute personne n’ayant pas manifesté clairement son refus sera considéré comme un donneur présumé. La famille, cependant, pourra toujours donner son veto.

Articles On commence par se demander ce qui change avec la nouvelle loi. On poursuit en prenant un exemple concret, de l’accident au don d’organes. On relève les arguments qui plaident en faveur du consentement présumé, notamment le sauvetage de vie des personnes malades sur liste d’attente. On termine avec les arguments qui plaident pour un refus de la nouvelle loi, notamment en raison de la question éthique du consentement «présumé».

Frontières et migrants

AFP

Enjeu Les pays membres de l’espace Schengen exploitent ensemble une agence de gardes-frontières et de gardes-côtes qui se nomme Frontex. Après la crise migratoire de 2015, ils ont décidé d’élargir et de renforcer cette agence. Une réserve de 10’000 agents doit être créée pour rendre Frontex plus flexible. Au niveau financier, la contribution helvétique doit passer de 24 millions à maximum 61 millions de francs par an. Mais est-ce raisonnable de renforcer la «forteresse Europe» au détriment des migrants? C’est l’enjeu du scrutin.

Articles On commence par un article sur les 5 choses à savoir sur Frontex. On poursuit avec les critiques des référendaires sur le nouveau règlement, en raison de certains abus dénoncés notamment par Jean Ziegler. On entend le Conseil fédéral qui défend Frontex sous peine de voir la Suisse exclue de Schengen. On termine avec le départ surprise du patron de Frontex qui démissionne en pleine campagne suisse de votation.

Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il exerce la profession de journaliste depuis plus de 30 ans. Il a occupé diverses fonctions comme chef de rubrique (Suisse, Genève) et rédacteur en chef adjoint.

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@arthurflash

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