L’arrêt des traitements non urgents en mars et en avril a engendré une lourde perte, dit Vaud Cliniques, qui déplore le manque d’aide de l’État.
Publié aujourd’hui à 06h59

Olivier Vogelsang – A
Les cliniques privées collaborent en ce moment en bonne intelligence avec le Département vaudois de la santé pour maintenir le dispositif sanitaire à flot. Mais il est un différend qui oppose ces deux partenaires, différend qui ne concerne pas directement la prise en charge des patients Covid et dont l’origine remonte au mois de mars.
Le 16 mars, le Conseil fédéral interdisait les traitements et interventions médicales non urgents, et ce jusqu’au 27 avril. Intégrées dans la stratégie antipandémie du Canton, les cliniques privées étaient «réquisitionnées» le 2 avril et tenues de mettre leurs ressources à disposition, au besoin. Les pertes engendrées par ces décisions s’élèvent à 16,5 millions, indique aujourd’hui Vaud Cliniques, l’association vaudoise des cliniques privées vaudoises. «Du jamais-vu», commente-t-elle, en précisant que ce chiffre tient compte des indemnisations comme les RHT.