Nouvelle productionAu Grand Théâtre, un périple lyrique qui interroge
Avec ses musiques envoûtantes et sa mise en scène maîtrisée, «Voyage vers l’espoir» convainc et pose question: peut-on réduire les malheurs des migrants en spectacle?

Rihab Chaieb en mère Meryem, Kartal Karagedik en père Haydar, avec leur enfant Mehmed Ali, incarné par Ulysse Liechti.
GREGORY BATARDON
C’est sans doute le rendez-vous lyrique parmi les plus attendus d’une saison, celle que le Grand Théâtre a placée sous l’enseigne des «Mondes en migration». Avec «Voyage vers l’espoir», adaptation du film de Xavier Koller oscarisé il y a plus de trente ans, la maison genevoise va au plus près de son sujet, des dérives idéologiques et des tragédies qui le traversent, en confiant cette production, un temps repoussée pour cause de pandémie, à deux figures majeures. À savoir le compositeur allemand Christian Jost et le metteur en scène et cinéaste hongrois Kornél Mundruczó.
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