Mobilité à GenèveLa justice genevoise rejette le recours du TCS contre les «pistes Covid»
La Chambre administrative de deuxième instance estime que les bandes cyclables du boulevard Georges-Favon et de la rue des Terreaux-du-Temple sont conformes au droit.
La piste cyclable élargie durant le Covid sur le boulevard Georges-Favon faisait l’objet d’un recours.
LUCIEN FORTUNATI
C’est une victoire pour l’État et les associations de mobilité douce. La Chambre administrative de seconde instance a rejeté le recours du TCS Genève contre les bandes cyclables installées lors de la pandémie, en 2020. Situées sur le boulevard Georges-Favon et la rue des Terreaux-du-Temple, ces «pistes Covid» avaient été créées par l’ex-conseiller d’État Serge Dal Busco, supprimant une voie de circulation pour voitures. Un recours déposé peu après par le TCS avait été validé par le Tribunal administratif de première instance (TAPI), mais le Canton avait fait appel.
Dans son arrêté du 22 août 2023, le tribunal estime que l’État «n’a pas fait un usage excessif ou abusif de son pouvoir d’appréciation, en adoptant une mesure conforme à la politique globale de la mobilité». Selon les juges, «les mesures d’aménagement contestées apparaissent donc conformes à la législation pertinente, contrairement à ce qu’a retenu le TAPI».
Pour actif-trafiC, une des associations opposées au recours du TCS, c’est un signal sans équivoque en faveur de la mobilité douce. «Nous sommes très satisfaits, car le jugement est conforme à ce que la population genevoise a voté en 2011 avec la loi sur la mobilité douce, relève Thibault Schneeberger, secrétaire d’actif-trafiC. Il serait aberrant que le TCS Genève fasse recours au Tribunal fédéral.» Contacté, le TCS indique vouloir prendre connaissance des considérants avant de commenter l’affaire.
Développement suit.
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