Après la vaccination des aînés viendra celle de la population moins à risque. Que feront les hésitants? Enjeu majeur, alors que des médecins ne sont pas épargnés par le doute.
Publié aujourd’hui à 06h38

La crise du Covid-19 fait découvrir au public un univers de haute technologie, mais difficile d’accès.
AFP
Ce n’est qu’un sondage, et il ne vaut que pour un temps «t», en l’occurrence décembre. Mais juste avant Noël, les Suisses se montraient plutôt partagés sur la vaccination contre le Covid-19. Quelque 53% des personnes se présentant comme favorables à cet outil de la médecine préventive en général se disaient en effet réticentes vis-à-vis de ce vaccin précis, avec lequel «on manque d’expérience», selon un sondage de Marketagent. Début janvier, un pointage auprès de 5000 lecteurs de la «Tribune de Genève» et de «24 heures» montrait aussi que si ces nouveaux vaccins sont globalement bien accueillis, une personne sur quatre, tout de même, n’a pas l’intention de se faire vacciner contre le coronavirus.