Les humains et les mustélidés font des formes très proches du SARS-CoV-2. Ce qui permet aussi d’étudier la maladie. et ses mutations.
Publié aujourd’hui à 22h25

Gilbert Greub est professeur au CHUV et spécialiste des zoonoses.
CHUV
De manière générale, «les zoonoses vont dans les deux sens, soit de l’animal à l’homme, ou encore de l’homme à l’animal. On l’oublie souvent, mais il y a des maladies significatives que les humains peuvent transmettre aux animaux, comme l’a rappelé cet éléphant qui a fait une tuberculose dans un zoo suisse», explique le prof Gilbert Greub, au CHUV.
Ce spécialiste lausannois des zoonoses considère l’hypothèse de l’apparition de variants mutants du SARS-CoV-2 dans les élevages de visons comme «possible en théorie, et même comme hautement probable.»