Dimanche, le président de la Confédération a déclaré que la crise peut aussi être exploitée pour faire face à ces défis.
Publié aujourd’hui à 19h29

Le président de la Confédération, Guy Parmelon, a lancé la réunion en ligne du WEF.
AFP
Le président de la Confédération regarde «plus loin» que la pandémie. En ouvrant dimanche la réunion en ligne du Forum économique mondial (WEF), Guy Parmelin a appelé dirigeants politiques, responsables économiques et société à œuvrer à une croissance durable «pour éviter une nouvelle crise».
«Nous devons préparer des pistes pour la période qui suivra la phase aiguë de la pandémie», a-t-il estimé dans son discours. Indépendamment du coronavirus, d’importants défis attendent la communauté internationale, dit-il. De l’économie à la numérisation en passant par le renforcement de la collaboration, autant de questions qui seront abordées jusqu’à vendredi par les participants à cette réunion du WEF.
Selon le président de la Confédération, la crise peut aussi être exploitée pour faire face à ces défis. «La rapidité et l’efficacité» des efforts pour les vaccins ont montré «de quoi les États, les entreprises et les milieux scientifiques sont capables» lorsqu’ils s’unissent.
«Phase aiguë»
Les discussions jusqu’à vendredi doivent préparer la réunion annuelle du WEF, décalée à mai et organisée à Singapour en raison de la pandémie. Guy Parmelin a déploré que celle-ci ne puisse se dérouler à Davos (GR) comme chaque année. Le retour en Suisse l’année prochaine montrera «que la phase aiguë de la crise» sera terminée, a-t-il souhaité.
Ces prochains jours, plus de 1500 personnes doivent participer à la rencontre. Parmi elles sont attendus de nombreux dirigeants asiatiques, dont les pays ont souvent été moins affectés par la pandémie. Le président chinois Xi Jinping doit faire un discours lundi.
Son homologue français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’exprimeront aussi. Côté américain, le nouveau chef de l’État Joe Biden n’est pas prévu. Symbole du rapprochement avec la communauté internationale, son émissaire pour le climat John Kerry doit toutefois participer. De même que son conseiller pour le coronavirus Anthony Fauci, ont annoncé les organisateurs.