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Festival de Cannes: «La fille de son père», une comédie dramatique pleine de fantaisie

Festival de Cannes«La fille de son père», une comédie dramatique pleine de fantaisie

Erwan Le Duc évoque une relation fusionnelle entre une ado et son papa, duo complice dans un rapport d’égalité peu commun.

Edmée Cuttat

Publié aujourd’hui à 11h40
Révélation de «120 battements par minute», Nahuel Pérez Biscayart se glisse à merveille dans la peau d’un père qui a mis une croix sur le passé pour mieux se consacrer à son enfant.

Révélation de «120 battements par minute», Nahuel Pérez Biscayart se glisse à merveille dans la peau d’un père qui a mis une croix sur le passé pour mieux se consacrer à son enfant.

KEYSTONE

Après «Perdrix» en 2018, le réalisateur revient sur la Croisette avec «La fille de son père», qui a clos la Semaine de la critique. Cette comédie originale, qui se distingue par son ton, offre une vision décalée et pleine de fantaisie de la filiation, de la paternité, en mettant en scène Etienne et Rosa, deux personnages particulièrement attachants.

Le réalisateur nous laisse découvrir leur relation fusionnelle à coups de flash-back. Au début, Étienne, 20 ans, rencontre Valérie. Coup de foudre, amour fou, naissance de Rosa. Et puis Valérie les abandonne. Faisant preuve de résilience en dépit de sa peine, Etienne, devenu entraîneur de foot amateur, élève seul sa fille, l’un se vouant à l’autre dans un rapport d’égalité peu commun, évoquant tous les sujets sans tabou. C’est le bonheur, jusqu’au jour où Rosa, 17 ans, est admise aux Beaux-Arts de Metz et va devoir quitter le nid. Une séparation difficile.

Cocasse, farfelu et burlesque

Nahuel Pérez Biscayart, révélation de «120 battements par minute», se glisse à merveille dans la peau de ce père qui a mis une croix sur le passé pour mieux se consacrer à son enfant. Il est irrésistible avec son côté Buster Keaton de poche, ses grands yeux toujours étonnés qui lui mangent le visage. Cash, pétillante, audacieuse, solaire, Céleste Brunnquell, découverte dans «Les éblouis» et «En thérapie», lui donne la réplique avec autant d’humour que de talent.

Tout en traitant sérieusement de la perte d’un amour et d’une mère, Erwan Le Duc évite de trop dramatiser, émaillant son récit de scènes cocasses, de dialogues farfelus et de situations burlesques.

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