Après deux mois et demi de «fermeture», le sexe tarifé est de nouveau autorisé dans les cantons de Neuchâtel et de Genève. Mais seulement en journée, et pas le dimanche.
Publié aujourd’hui à 22h25

Dans le canton de Vaud, les travailleuses du sexe ont pu reprendre leur activité sans interruption depuis la fin de la première vague, début juin. Fribourg et le Valais l’avaient interdite en novembre, avant de donner leur feu vert mi-décembre.
Helmut Wachter/13 Photo
«Je suis au bord de la faillite après un total cumulé de plus de 20 semaines de fermeture depuis le printemps dernier. Je ne mange presque pas et je suis obligé d’emprunter de l’argent à droite et à gauche…»
Si Richard Martinez a pu rouvrir son salon érotique du Locle (NE) sans être aux poursuites, c’est uniquement grâce à un arrangement trouvé avec son bailleur. Car nombreux sont les gérants de maisons closes romandes à avoir été contraints de vendre leurs baux commerciaux avant que la prostitution ne soit de nouveau autorisée dans leurs cantons respectifs. Sauf en terres vaudoises, où l’activité est restée licite depuis début juin. Berne, de son côté, l’avait proscrite au niveau fédéral durant la première vague.