Le Conseil fédéral vient d’élargir les aides aux «cas de rigueur». Mais leur versement effectif, tâche confiée aux Cantons, s’avère très délicat.
Publié aujourd’hui à 11h40

Cas de rigueur
L’élargissement des aides pour les entreprises en difficulté en Suisse – comme les fitness – durant la crise sanitaire demande une grande capacité d’adaptation aux Cantons chargés de verser l’argent.
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Le nerf de toutes les guerres, c’est l’argent. Or les règles ont changé pour les entreprises touchées en plein cœur par la crise sanitaire: les «cas de rigueur». Pour la distribution des aides financières décidées à Berne, les Cantons sont aux manettes. Et c’est là où cela devient complexe car, si vous êtes à Nyon ou à Carouge, des conditions d’octroi et un calendrier différents peuvent s’appliquer. Combien, quand et comment? En l’état, cela ressemble à une grande loterie.
La Confédération l’a promis, juré: les aides financières pour les cas de rigueur ont été simplifiées et elles seront plus importantes. La liste des bénéficiaires, modifiée par le Conseil fédéral mi-janvier, comprend désormais toute entreprise qui a dû fermer durant quarante jours depuis le 1er novembre sur ordre des autorités. Cela concerne, par exemple, les restaurants ou les fitness.