Après Justin Trudeau, Joe Biden s’est entretenu avec Boris Johnson samedi avec la volonté d’«approfondir» l’alliance entre Londres et Washington.
Publié aujourd’hui à 00h40

Joe Biden s’était montré critique de la politique menée par Boris Johnson en faveur du Brexit.
AFP
Boris Johnson et Joe Biden ont convenu samedi d’approfondir les liens entre les deux pays, dans leur premier entretien téléphonique depuis l’investiture du second à la présidence des États-Unis.
Le Premier ministre britannique a félicité Joe Biden pour son investiture et «les deux dirigeants ont prévu d’approfondir l’alliance entre les deux nations», a indiqué Downing Street dans un communiqué. Cet entretien est intervenu après celui qu’a eu Joe Biden avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui était son premier appel à un dirigeant étranger depuis son investiture mercredi.
Boris Johnson a publié sur Twitter une photo le montrant en manches de chemise et riant en parlant au téléphone, avec pour commentaire qu’il avait été «formidable de parler avec le président Joe Biden ce soir». Les deux hommes semblent s’être attachés à améliorer leurs relations après que Joe Biden avait décrit Boris Johnson en décembre comme un «clone physique et émotionnel» de Donald Trump, le président sortant des États-Unis.
Volonté mutuelle de se rencontrer
Joe Biden s’était également montré critique de la politique menée par Boris Johnson en faveur du Brexit, mais les deux dirigeants ont «discuté des avantages d’un éventuel accord de libre-échange entre les deux pays», selon le communiqué. Le Premier ministre britannique a salué la décision de Joe Biden de revenir rapidement sur des décisions politiques de son prédécesseur.
Il s’est ainsi «félicité» du retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat et au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les deux dirigeants ont émis le souhait de se rencontrer dans un avenir proche et de travailler ensemble à la préparation du sommet des Nations Unies sur le climat qui doit avoir lieu en Écosse en novembre.
Ils ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’Otan et des «valeurs communes dans la défense des droits humains et de la démocratie», selon le communiqué. Ils ont estimé que la pandémie de Covid-19 offrait «une opportunité sans pareille de reconstruire mieux et plus vert, ensemble».