Difficile de mettre de la chaleur humaine dans les enterrements, avec la limitation de personnes et autres mesures sanitaires. C’est la délicate mission des officiants laïques et religieux.
Publié aujourd’hui à 07h30

Pour les officiants, le défi consiste à amener autant de chaleur humaine que possible pendant la cérémonie funéraire, malgré les contraintes.
PIERRE ABENSUR
Comment fait-on le deuil d’un être cher quand, à l’enterrement, le nombre de personnes est limité, que les embrassades et la verrée sont bannies? Depuis près d’un an, les pompes funèbres ont vu leurs règles bouleversées, au gré des vagues du Covid-19. Pour les familles qui ont perdu un proche, l’épreuve est d’autant plus douloureuse que toutes les étapes du rituel ne peuvent pas être respectées. Pour les officiants, laïques comme religieux, le défi consiste à amener autant de chaleur humaine que possible pendant la cérémonie funéraire, malgré les contraintes. Comment s’y prennent-ils depuis un an, et comment vivent-ils ces changements?