Les analyses rapides coûtent moins cher. Faut-il les utiliser davantage? L’infectiologue Valérie D’Acremont le pense.
Publié aujourd’hui à 22h25

Les tests PCR nécessitent une analyse de laboratoire et sont très sensibles. Leurs cousins rapides sont pratiqués en Suisse depuis début novembre.
Photo d’illustration/Keystone
«Si l’on changeait notre pratique en matière de tests pour détecter le coronavirus, nous pourrions économiser plusieurs millions de francs.» Le constat est dressé par Valérie D’Acremont, infectiologue à Unisanté et professeure à l’Université de Lausanne. Il se fonde sur le fait qu’un test rapide coûte au bas mot 50 francs de moins qu’un test PCR. Or la deuxième technique est beaucoup plus utilisée.
Les tests PCR nécessitent une analyse de laboratoire et sont très sensibles. Leurs cousins rapides sont pratiqués en Suisse depuis début novembre. En décembre, le Conseil fédéral a étendu leur utilisation. Ils réagissent si le virus est vivant et en nombre suffisant pour infecter les autres. Leur sensibilité, de 90% en moyenne, augmente si l’on se concentre sur les personnes contagieuses.