L’experte Claire-Anne Siegrist attend encore des données sur les effets secondaires.
Publié aujourd’hui à 07h01

Claire-Anne Siegrist
«On peut espérer que les personnes les plus à risques puissent commencer à être vaccinées en février.»MAGALI GIRARDIN
MAGALI GIRARDIN
Dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19, le vaccin cristallise tous les espoirs. Swissmedic, l’autorité suisse de contrôle des produits thérapeutiques, examine actuellement trois dossiers de demande d’autorisation de mise sur le marché. Ceux des firmes pharmaceutiques du britannique AstraZeneca et de l’Université d’Oxford, du tandem germano-américain Pfizer-BioNTech et de l’américain Moderna.
Comme d’autres pays, la Suisse a déjà précommandé des millions de doses – les vaccins nécessitent deux injections – en misant sur plusieurs chevaux. Des contrats ont ainsi été signés avec Moderna et AstraZeneca pour quelque 10 millions de doses, auxquelles devraient s’ajouter 3 millions de Pfizer-BioNTech, ainsi que des doses supplémentaires grâce à Covax, un programme mondial d’achat de vaccins contre le Covid-19. Alors que certains pays, dont les États-Unis, devraient commencer à vacciner dès la mi-décembre, la Suisse évoque plutôt le premier trimestre 2021.