La justice examine les conditions d’une possible sortie de prison anticipé du célèbre condamné dans l’affaire dite des «octogénaires de Vevey». Les conditions sont drastiques.
Publié aujourd’hui à 06h24

1 février 2010 Lausanne Tribunal d'arrondissement arrivée en fourgon cellulaire de François Légeret accusé de 2 meurtres dont celui de sa mére. Photo Patrick Martin
VQH
Le 2 février, cela fera 15 ans que François Légeret vit en prison. D’abord placé dans une geôle vaudoise, le Veveysan est depuis deux ans incarcéré à la prison de Gorgier (NE). Il a été condamné à deux reprises à la prison à vie dans l’affaire dite des «octogénaires de Vevey», l’une des plus sensationnelles en terre vaudoise depuis beau temps et qui a fait tour des medias francophones.
François Légeret a été reconnu coupable du double meurtre, dans la demeure familiale du sentier des Ruerettes, à Vevey, de sa mère adoptive, Ruth Légeret, et de son amie bâloise Marina Studer. Sa sœur Marie-Josée est toujours portée disparue depuis le drame qui remonte à Noël 2005. Elle a été supprimée par le même homme, selon la justice; considérée administrativement comme «absente pour décès». Il a toujours clamé son innocence, criant à l’erreur judiciaire.