La majorité libérale-radicale défend son bilan «record» dans la deuxième ville du canton. Ses candidats prônent évidemment la continuité, avec toutefois un accent porté sur la durabilité et la mobilité douce. Surtout, promis, l’avenir, s’il est PLR, sera à la consultation et à la participation citoyenne.
Publié aujourd’hui à 20h49

Pour le PLR d’Yverdon, l’essor d’Y-Parc est un argument de réélection. La Ville doit désormais capitaliser sur ces emplois, notamment par le biais d’une politique du logement plus ouverte.
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«Essor économique sans précédent», «800 emplois dont la moitié à haute valeur ajoutée», «une poussée en avant de cette ville avec beaucoup de maîtrise financière et de raison». Le PLR d’Yverdon, comme pour tourner la page des «faux profils» sur les réseaux sociaux qui ont émaillé son début de campagne, est revenu sur le bilan de la majorité en place pour présenter son programme, mercredi, sur l’impressionnant chantier du centre Explorit à Y-Parc.
Un programme aux allures de tour d’ensemble des projets en cours. Les candidats sortants de l’Exécutif, à savoir Gloria Capt à l’Urbanisme et Jean-Daniel Carrard à la syndicature, se présentent pour rappel aux côtés de l’ancien président et conseiller communal Christian Weiler, auquel s’ajoute le conseiller Giuseppe Alfonzo. Le ton est à la continuité. Sous-entendu: les chantiers d’infrastructures appelés à accompagner le développement de la ville et surtout de parc scientifique et technique, doivent se poursuivre.
Impliquer les citoyens
Mais, juré, ce sera avec un accent poussé en faveur du développement durable, de la lutte contre les îlots de chaleurs, de la mobilité douce et d’une neutralité carbone. «Des thèmes qui ne sont plus l’apanage d’un seul parti», souligne la municipale Gloria Capt. Tandis que le candidat Weiler, à la tête d’une fondation gérant plusieurs EMS, veut pour sa part favoriser la relève des médecins généralistes et impliquer plus Yverdon dans la santé de ses habitants.
Surtout, l’heure est au participatif pour les petits et grands projets. Critiqués à gauche pour une gouvernance à l’ancienne mais aussi à la suite de l’échec du remplacement de six places de parc à la rue de la Plaine par des petites terrasses végétales, les élus assurent qu’ils veulent davantage impliquer les citoyens. À l’image d’ateliers sur l’urbanisme, sur le réaménagement des préaux ou pour ce qui avait été fait en vue du réaménagement de surface de la future place d’Armes. Le camp rose-vert, qui avait piloté ce dernier volet urbanistique juste avant de perdre la majorité en 2016, devrait apprécier.